Exposition +
Installation

Cartographies sonores,
par Félix-Antoine Morin
Du 11 octobre au 5 novembre 2021Vernissage : 13 octobre de 17h à 19h
Les partitions graphiques de Félix-Antoine Morin représentent d’abord des formes musicales existantes dont les structures de base sont tirées du répertoire de composition de l’artiste. Par un travail de construction visuelle syncopée, où il crée instinctivement de nouvelles connexions entre les signes, il fait glisser l’écriture initiale vers une abstraction plastique. Tout en préservant les traces de l’origine sonore, l’accumulation d’éléments transforme peu à peu chaque composition en un langage autonome non référencé musicalement.
Par ce processus, Morin cartographie la métamorphose des phénomènes sonores en expression graphique poétique rythmée. Si la musicalité des partitions résonne inéluctablement dans l’esprit qui les scrute, celles-ci ne sont pourtant pas destinées à être déchiffrées et interprétées par des musiciens. Cherchant à échapper à tout système, l’artiste nourrit cette ambiguïté identitaire entre notation musicale et symbole pictural pur; il conserve certains codes en guise de points de repère - comme la lecture de gauche à droite et le tracé de lignes - qu’il subvertit ensuite jusqu’à l’obtention d’un langage indéchiffrable dont la charge métaphorique se révèle dans la «radicalité abstraite».
Cette série de cartographies incarne finalement l’expression d’une intuition artistique où vibrent en synchronie les sensibilités musicales et picturales qui animent l’artiste.
Ariane Plante, commissaire

À propos de l’artiste
Que ce soit par le médium de la musique ou de l'image, les oeuvres de Félix-Antoine Morin participent à une démarche globale dont le principe esthétique explore le concept de facture poétique. En transfigurant la réalité par des jeux de déplacement vers le fictif et l'abstrait, ses créations révèlent un lyrisme qui résulte d'une multitude d'étapes d'écriture, de transformation et de mutation du réel vers de nouvelles images perceptives visuelles et sonores. Son domaine de travail s'étend sur une vaste gamme de médiums dont la composition musicale électroacoustique, l'art vidéo, le dessin de partitions graphiques, la photographie, la conception d'installations immersives et les nouveaux médias.
À travers ses oeuvres, il explore diverses possibilités d'agencement entre et à l'intérieur des médiums, afin que la facture de celles-ci se déclinent en une formule incantatoire. Cette démarche a pour visée de travailler dans une logique d'immersion, par la production d'oeuvres pluri-sensorielles dans lesquelles le spectateur est invité à se fondre pour y découvrir les ressources d'un imaginaire singulier. Dans des jeux de mouvement et de métamorphose perpétuelle, ses créations se définissent comme des traversées qui questionnent des phénomènes tels que l'ubiquité, les échelles de grandeur, les infra-mondes, la psychoacoustique, ou encore la subjectivité musicale du langage pictural. Ces expériences perceptives traduisent des représentations du monde en des univers parfois étranges, réel ou recomposés à des échelles différentes.
En tant qu'artiste sonore, ses compositions sont inspirées par les musiques traditionnelles et sacrées dont il reprend du rituel le principe de dynamique processuelle. Les diverses matières sonores (paysages, bruits ou instruments multiples) sont autant d'éléments qui élaborent un dispositif qui vise non pas à déterminer la musique, mais à la convoquer. Une architecture stratifiée, parfois tissée d'états suspendus qui se nourrissent de polarités contraires. Dans le substrat de ses œuvres, les évènements sonores frôlent le mélodique sans jamais s'y abandonner, écrivent une narration qui navigue à l'échelle du micro et du macro, se densifient en des noeuds précaires qui se désagrégent dans l'instant. L'expérience d'écoute aspire à une traversée de paysages, d'images et de croisements poétique.
Félix-Antoine Morin a étudié les arts visuels à l'UQAM et la composition électroacoustique au Conservatoire de Montréal. En 2008, il remporte un prix du JTTP et en 2012, il reçoit le prix Joseph S. Stauffer du Conseil des arts du Canada. Ses oeuvres ont été présentées lors de plusieurs événements nationaux et internationaux. Il est aussi membre fondateur de l'étiquette Kohlenstoff Records.
SITE WEB
Que ce soit par le médium de la musique ou de l'image, les oeuvres de Félix-Antoine Morin participent à une démarche globale dont le principe esthétique explore le concept de facture poétique. En transfigurant la réalité par des jeux de déplacement vers le fictif et l'abstrait, ses créations révèlent un lyrisme qui résulte d'une multitude d'étapes d'écriture, de transformation et de mutation du réel vers de nouvelles images perceptives visuelles et sonores. Son domaine de travail s'étend sur une vaste gamme de médiums dont la composition musicale électroacoustique, l'art vidéo, le dessin de partitions graphiques, la photographie, la conception d'installations immersives et les nouveaux médias.
À travers ses oeuvres, il explore diverses possibilités d'agencement entre et à l'intérieur des médiums, afin que la facture de celles-ci se déclinent en une formule incantatoire. Cette démarche a pour visée de travailler dans une logique d'immersion, par la production d'oeuvres pluri-sensorielles dans lesquelles le spectateur est invité à se fondre pour y découvrir les ressources d'un imaginaire singulier. Dans des jeux de mouvement et de métamorphose perpétuelle, ses créations se définissent comme des traversées qui questionnent des phénomènes tels que l'ubiquité, les échelles de grandeur, les infra-mondes, la psychoacoustique, ou encore la subjectivité musicale du langage pictural. Ces expériences perceptives traduisent des représentations du monde en des univers parfois étranges, réel ou recomposés à des échelles différentes.
En tant qu'artiste sonore, ses compositions sont inspirées par les musiques traditionnelles et sacrées dont il reprend du rituel le principe de dynamique processuelle. Les diverses matières sonores (paysages, bruits ou instruments multiples) sont autant d'éléments qui élaborent un dispositif qui vise non pas à déterminer la musique, mais à la convoquer. Une architecture stratifiée, parfois tissée d'états suspendus qui se nourrissent de polarités contraires. Dans le substrat de ses œuvres, les évènements sonores frôlent le mélodique sans jamais s'y abandonner, écrivent une narration qui navigue à l'échelle du micro et du macro, se densifient en des noeuds précaires qui se désagrégent dans l'instant. L'expérience d'écoute aspire à une traversée de paysages, d'images et de croisements poétique.
Félix-Antoine Morin a étudié les arts visuels à l'UQAM et la composition électroacoustique au Conservatoire de Montréal. En 2008, il remporte un prix du JTTP et en 2012, il reçoit le prix Joseph S. Stauffer du Conseil des arts du Canada. Ses oeuvres ont été présentées lors de plusieurs événements nationaux et internationaux. Il est aussi membre fondateur de l'étiquette Kohlenstoff Records.
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Les champs sonores possibles
par David Ledoux, en collaboration avec Audiotopie
Du 13 au 15 octobre Le projet intitulé Les champs sonores possibles propose une expérience musicale d’esthétique ambient, où s’entrelacent ambiances sonores médiates et immédiates, incitant à la contemplation et à l’imagination de lieux possibles. Étant conçu pour une diffusion en continu dans un espace public extérieur, le projet s’inscrit dans une démarche d’écologie sonore et de design urbain : en exploitant des dispositifs numériques de diffusion sonore in situ, comme le système ESSAIM de l’organisme Audiotopie, l’artiste souhaite sensibiliser le public aux effets positifs d’un urbanisme intégrant la création sonore. Née d’une commande d’œuvre soulignant les 10 ans d’existence d’Audiotopie, Les champs sonores possibles s’est finalement développé comme un projet continu, associant les paysages sonores d’espaces vacants ou peu fréquentés à ceux d’espaces publics transitoires, aménagés dans un milieu urbain spécifique. Le projet a pour but d’embellir un milieu urbain, tant pour les citoyens locaux que les visiteurs, en exploitant ses sonorités environnantes, qu’elle soient propres à son identité ou autrement sans intérêts, voire nuisibles, pour en faire une musique environnementale.
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Crédit photo : Elisabeth Rancourt

Crédit photo : Elisabeth Rancourt
À propos de l’artiste
David Ledoux est un compositeur et créateur sonore résidant à Montréal (Québec, Canada), dont la pratique principale consiste à créer une musique environnementale, spécifiquement conçue pour des diffusions impliquant un grand nombre d’hautparleurs. Sur la plan esthétique, son approche consiste à construire des mondes sonores possibles où s’entrelacent spatiotemporellement des éléments musicaux et extra-musicaux selon une relation écologique.
Il a reçu le Prix Marcelle édition 2018, décerné par des membres du corps enseignant de la faculté de musique de l’Université de Montréal, pour l’ensemble de l’œuvre Cathédrales (2018), tandis que la première partie, I – Ville Aux Cent Clochers (2018), a reçu le 2ème prix au concours JTTP 2018, remis par la Communauté Électroacoustique Canadienne (CEC).
Ses œuvres furent présentées dans plusieurs événements internationaux, en Allemagne, en Italie, au Royaume-Uni, en France, aux États-Unis, ainsi qu’au Canada.
En outre, David œuvre également comme technicien multimédia spécialisé en téléprésence scénique et comme formateur en immersion sonore pour la Société des Arts Technologiques. Il est également pigiste, que ce soit pour offrir des services et conseils techniques pour divers projets artistiques : prise de son, enregistrement, mixage, installation, concert, balado, montage son, sonorisation, spatialisation, conception sonore, composition musicale, etc.
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David Ledoux est un compositeur et créateur sonore résidant à Montréal (Québec, Canada), dont la pratique principale consiste à créer une musique environnementale, spécifiquement conçue pour des diffusions impliquant un grand nombre d’hautparleurs. Sur la plan esthétique, son approche consiste à construire des mondes sonores possibles où s’entrelacent spatiotemporellement des éléments musicaux et extra-musicaux selon une relation écologique.
Il a reçu le Prix Marcelle édition 2018, décerné par des membres du corps enseignant de la faculté de musique de l’Université de Montréal, pour l’ensemble de l’œuvre Cathédrales (2018), tandis que la première partie, I – Ville Aux Cent Clochers (2018), a reçu le 2ème prix au concours JTTP 2018, remis par la Communauté Électroacoustique Canadienne (CEC).
Ses œuvres furent présentées dans plusieurs événements internationaux, en Allemagne, en Italie, au Royaume-Uni, en France, aux États-Unis, ainsi qu’au Canada.
En outre, David œuvre également comme technicien multimédia spécialisé en téléprésence scénique et comme formateur en immersion sonore pour la Société des Arts Technologiques. Il est également pigiste, que ce soit pour offrir des services et conseils techniques pour divers projets artistiques : prise de son, enregistrement, mixage, installation, concert, balado, montage son, sonorisation, spatialisation, conception sonore, composition musicale, etc.
SITE WEB

Crédit photo : JP Lebel
Audiotopie est un organisme de création constitué sous la forme d’une coopérative de travail. Ses activités s’articulent autour de la recherche, la création et la production d'œuvres
médiatiques in situ centrées autour du langage sonore et de l’art numérique. La coopérative regroupe des artistes, des conceptrices et des concepteurs dont le travail touche la création et l’art sonore, les nouveaux médias, le design et l’architecture de paysage. L’organisme encourage la réflexion autour des notions de lieux et d’espaces.Les créations d’Audiotopie prennent diverses formes, telles le parcours, l’installation et la performance. Elles misent sur les qualités sensibles et sociales des lieux dans lesquels elles s’inscrivent tout en favorisant l’implication active du public à travers des expériences immersives.

13 octobre 2021
Soirée 3 - 19h
Bloc_1

1345 Ave. Lalonde, Montréal
Veuillez noter qu’il est possible de vous procurer un PASSEPORT AKOUSMA pour les concerts donnés à l’Usine C les 13, 14 et 15 octobre (choisissez d’abord une date, puis l’option passeport sera disponible).
Achat de billets
Félix-Antoine Morin
spatialisé par Guillaume ClicheQue ce soit par le médium de la musique ou de l’image, les oeuvres de Félix-Antoine Morin participent à une démarche globale dont le principe esthétique explore le concept de facture poétique. En transfigurant la réalité par des jeux de déplacement vers le fictif et l’abstrait, ses créations révèlent un lyrisme qui résulte d’une multitude d’étapes d’écriture, de transformation et de mutation du réel vers de nouvelles images perceptives visuelles et sonores. Son domaine de travail s’étend sur une vaste gamme de médiums dont la composition électroacoustique, l’art vidéo, le dessin de partitions graphiques, la photographie, la conception d’installations immersives et les nouveaux médias.
Félix-Antoine Morin a étudié les arts visuels à l’UQAM et la composition électroacoustique au Conservatoire de Montréal. En 2008, il remporte un prix du JTTP et en 2012, il reçoit le prix Joseph S. Stauffer du Conseil des arts du Canada. Ses oeuvres ont été présentées lors de plusieurs événements nationaux et internationaux. Il est aussi membre fondateur de l’étiquette Kohlenstoff Records.
Programme *création
Spéléogenèse (10’)
Spéléogenèse fait partie d'une série d'œuvres composées à partir d'enregistrements que j'ai réalisés dans des grottes au Vietnam en 2020. La plupart de ces enregistrements ont été fait au parc national de Phong Nha-Ke Bang, un endroit réputé pour son grand nombre de grottes, dont celle de Hang Son Ðoòng, considérée comme la plus vaste galerie souterraine au monde. En plus d'enregistrer des éléments sonores se produisant naturellement à l'intérieur des grottes, j'ai aussi improvisé de la musique qui était diffusées sur de petits haut-parleurs et enregistrées par des microphones que j'ai disposés de manière à capter les espaces acoustiques des grottes. Le son des haut-parleurs devaient parfois passer par plusieurs couloirs et galeries avant d'atteindre mon appareil d'enregistrement. Ainsi les sons étaient «travaillés» au fil de leur déplacement par l’architecture et les aspérités rocheuses, dans un dialogue entre le son et l’espace. Ces sanctuaires de pierre me renvoyaient en effet les sons produits en y ajoutant un spectre sonore plus large que je réintégrais ensuite dans ma musique et redirigeais encore vers ces mêmes espaces.
Pablo Geeraert et
Joseph Sims - JTTP 2021
Joseph Sims est
un compositeur et musicien né à London Ontario qui est actuellement basé à
Montréal. Son travail est une amalgamation de styles sonores, explorant souvent
les relations entre des sources sonores concrètes et électroniques.
Venant de la musique folk, son approche à la composition reste fortement
encrée dans l'intuition et la narrative - ce qui lui permet de continuellement
explorer de nouvelles palettes sonores comme moyen d'expression. La composition
pour plusieurs canaux est son objectif primaire, mais il continue à exprimer
son amour pour les médias visuels grâce à des collaborations fréquentes avec
des animateurs et des réalisateurs visuels. Il est actuellement entrain de
finaliser son baccalauréat en Electroacoustic Studies à l'Université Concordia.Pablo Geeraert est un compositeur belge né à Bruxelles (BE) et actuellement basé à Montréal. La composition lui sert comme outil pour découvrir et ressentir les dimensions complexes et engageantes que la musique peut offrir. Influencé et fasciné par une vaste variété de discours sonores, sa musique essaie de les mixer dans des narratives kinétiques et évolutives. Elle se concentre sur la construction d’un contraste entre les matériaux sonores afin de provoquer des images et/ou des réactions. Les aspects multidisciplinaires propres aux arts tels que la dance ou les médias visuels sont aussi une source d’inspiration qui le poussent à approfondir sa compréhension de la musique. Il a récemment reçu des baccalauréats en Music Production (BIMM Berlin) et en Electroacoustic Studies (Université Concordia), et il vient d'entamer une maîtrise en Composition Electroacoustique au Conservatoire de Montréal afin de continuer à découvrir et définir son identité artistique.
Programme
Esquisse d’une Sandbox (11’50’’)
Esquisse d'une Sandbox est une pièce traduisible sur plusieurs systèmes sonores qui cherche à créer une certaine homogénéité entre des matériaux sonores contrastant et entre deux voix artistiques. La pièce fut composée en studio sur une période de 3 mois. Au lieu de se reposer entièrement sur une structure conceptuelle, la composition est le résultat direct d’une réaction continue et kinétique à la créativité de chacun. Les deux compositeurs se sont donnés au défi d’une collaboration acousmatique afin de développer leurs individualités artistiques.
Œuvre lauréate du premier prix à la 22e édition du concours Jeu de temps / Times Play (JTTP 2021) de la Communauté électroacoustique canadienne (CEC)

Jean-François Blouin
La musique de Jean-François Blouin se forme dans une relation avec le lieu, l’espace, le matériau et le temps. L’interaction entre instruments acoustiques et électroniques ainsi que l’intégration d’une dimension médiatique donnent à son œuvre un spectre large. Les relations entre tradition et modernité, écologie et urbanité, gestuelle minimale et densité spectrale sont au cœur de l’articulation de son langage. En 2008 il a obtenu le Prix de composition électroacoustique du Conservatoire de Musique du Québec. La même année, il a été nommé au Palmarès de Bourges et finaliste à JTTP (Communauté Électroacoustique Canadienne). Depuis, il a publié des œuvres acousmatiques et mixtes, créées en studio ou en concerts.Programme *création
Mobilité (10’04’’)
La mobilité est un sujet polarisant de nos jours.
Elle nous permet de faire des liens réels et virtuels avec autrui et ce, dans toutes les sphères de notre activité.
Transporter des gens, des ondes, voire des idées, telle est sa fonction, tâche suprême dans ce monde de mouvement que nous habitons.
En captant le paysage sonore urbain, on se rend bien compte de l’intensité audible de nos déplacements, de nos croisements et des moyens utilisés pour arriver à transiter en ce coeur social qu’est la ville.
À propos de cette création sonore:
Un cadre vivant, une forme, articulée par des échantillons de scènes courantes captées à Montréal durant l’été 2021.
Expression de la dialectique du médium audio-numérique en tant que témoin référentiel et objet musical.
Évocation de lieu et d’action dans un esprit à la fois ludique et critique.
Passage à niveau du Vieux-Port, Canal-de-Lachine, CellParc de l’Aéroport International Pierre-Elliot Trudeau, Champ des Possibles, Parc Laurier, Parc de L’Île Lebel

Chantal Dumas
Artiste sonore montréalaise, Chantal Dumas explore le médium du son depuis plus de 25 ans. Son travail s'incarne sous forme de narration et de paysage sonore, de composition, de parcours d'écoute et d’installation. Les années ont mis en lumière une récurrence thématique (espace, temps, territoire, nature, ailleurs) soulignant une conscience environnementale qui se conjugue à un intérêt marqué pour l'écoute. La cartographie intervient donc naturellement dans ce contexte comme élément structurant de certaines de ses propositions.Dumas a résidé au Studio du Québec à New York (CALQ-2011) et au Studio des Récollets à Paris (CALQ-2016). Elle a reçu le prix Opus - Concert en musique électroacoustique (2009) et les prix Bohemia (République tchèque) et Phonurgia Nova (Fr) en radio. Son travail a été largement diffusé sur les radios publiques européennes et les festivals étrangers. Ces dernières années, elle a élargi sa palette en collaborant à divers projets en tant que designer sonore. Ses productions récentes comprennent entre autres une commande de DeutschlandFunk Kultur, Oscillations planétaires, qui évoque le monde géologique. L'album a été finaliste au Prix Opus 2019-20. Elle est aussi conceptrice sonore du spectacle multidisciplinaire Le désert mauve, adaptation libre du roman de Nicole Brossard (Productions Rhizome) et celle de Roxham, un projet du photographe Michel Huneault sur la migration, produit par l'ONF Interactive Web.
Programme
Oscillations planétaires (15’)
Oscillations planétaires est une évocation géologique. De toutes les couches qui la composent, du noyau aux aires de surface, la planète Terre est mue par des mouvements ondulatoires qui agissent à des échelles temporelles extrêmement différentes. Alors que certains s’inscrivent dans une temporalité géologique, d’autres peuvent répondre à un rythme journalier. Cet ensemble oscillatoire participe aux mécanismes qui régissent la dynamique de la Terre. Voici les phénomènes évoqués : Tremblements de terre, Plaque antarctique, La subduction, Fosse océanique, Convection mantellique, Les geysers.

13 octobre 2021
Soirée 3
Bloc_2

1345 Ave. Lalonde, Montréal
Achat de billets
• Un billet donne accès aux blocs 1, 2 et 3
Kevin Austin
Kevin Austin, compositeur, éducateur, animateur en arts. Né à Londres, Angleterre, s’est installé à Montréal à l’âge de neuf ans.Compositeur / inventeur de musiques depuis environ 65 ans; enseignant depuis plus de 55 ans; actif dans le domaine de l’électroacoustique depuis environ 55 ans; producteur de concerts et d’événements depuis plus de 50 ans. Il a composé dans la plupart des idiomes musicaux de concert — instrumentaux, de chambre et solos, grands ensembles, vocaux et instruments chinois — et dans des idiomes électroacoustiques multicanaux, des supports fixes à la performance et l’improvisation électroacoustiques en direct, le son média, l’art de la performance/le théâtre, l’engagement social, l’environnement sonore, etc.
Cofondateur de la Communauté électroacoustique canadienne, il a écrit des articles sur l’électroacoustique et un cours de formation auditive de deux ans au niveau universitaire. La broderie, la peinture et la couture sont des activités courantes. Tout m’intéresse.
Programme
Concrete Studies — Seven Concrete Studies in Nine Movements (18’53”)
Une pièce multi-canaux à source ponctuelle. Il s’agit d’études d’«amplitude» concrètes, mono-source, micro-éditées. Le seul traitement a consisté à couper, copier, coller et changer l’amplitude, Thunder ayant été légèrement égalisé.
À noter: le compositeur étant malheureusement dans l’incapacité de participer au concert en raison de son état de santé, la diffusion de sa pièce sera supervisée par Joseph Sims. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

Crédit photo : Brian Campbell
Stéphane Roy
Stéphane Roy est compositeur en art acousmatique. Il emploie une démarche plasticienne qui lui permet d’extraire après une longue exploration du matériau sonore des propriétés expressives qui se matérialisent dans ses oeuvres récentes par une écriture du tragique, et parfois de la démesure, ainsi qu’une tension dramatique soutenue.Stéphane Roy est aussi musicologue, il est l’auteur de plusieurs articles et d’un ouvrage sur l’analyse de la musique électroacoustique (L'Harmattan, Paris, 2003) qui lui a valu en 2005 le Prix Opus du “Livre de l’année”. En 2021, c’est son dernier disque, L’inaudible, qui a obtenu le Prix Opus 2019-2020 dans la catégorie “Album de l’année – Musique actuelle, électroacoustique”. Stéphane Roy a par ailleurs remporté des prix et des mentions lors de concours de composition électroacoustique nationaux et internationaux. Ses oeuvres ont été présentées à plusieurs reprises tant en Europe que dans les Amériques. Ces dernières années, il a participé à divers festivals internationaux où il a procédé à la création européenne de ses dernières oeuvres. Il a également créé quelques-unes de ses oeuvres lors de concerts donnés au Conservatoire de musique de Montréal.
Les oeuvres de Stéphane Roy ont été éditées sous diverses étiquettes, notamment empreintes DIGITALes (Kaleidos, 1996; Migrations, 2003; L’inaudible, 2019).
ProgrammeVoies crépusculaires (15’28”)
Comme la plupart de mes oeuvres, Voies crépusculaires est née de l’exploration des matériaux sonores que j’ai choisis et captés de prime abord pour leurs qualités morphologiques. En explorant cette plasticité du son, j’ai été conduit à opposer des textures, à réaliser de multiples
transpositions, filtrages et mixages en cascade dans le but d’accentuer les qualités saillantes du matériau. Voies crépusculaires est constituée d’unités pulsées qui se déploient au travers d’une texture additive jusqu’à créer une plénitude sonore qui s’évanouit soudaine-ment dans une atmosphère furtive. Parfois, avant même d’atteindre leur horizon crépusculaire, ces processus sont interrompus par des séquences sinueuses parsemées de figures sonores antagonistes et de rappels allusifs, qui tiraillent le propos avant que celui-ci reprenne son cours initial et s’embrase dans une
agitation extrême. Ces unités pulsées, réitérées, agissent comme un axe structurant tant àl’échelle micro que macro de l’oeuvre.
Cette recherche inspirée par la plasticité du matériau remonte à mes premières oeuvres, dont Crystal Music (1992-94). Cependant, j’ai fait ici appel à la pulsation comme principe unificateur, de manière à autoriser le développement d’une multitude d’objets musicaux déployés dans divers plans du champ sonore.

Crédit photo : Maddi Berger
Pauline Patie
Pauline Patie Pelicaut est une compositrice française de musique électro-acoustique. Anciennement intermittente du spectacle en France, elle vient récemment de terminer son baccalauréat au département de musiques numériques de l'Université de Montréal, et compte y poursuivre son cursus. S’intéressant à l’effet de transe, ses créations proposent une exploration de l’association de l’état d’inconfort et d’apaisement suscité chez l’auditeur. Ainsi, elle s’interroge sur la mystérieuse réactivité du corps face à l’immersion et sa causalité.Programme
Bulle d’air (8’59”)
La narcose, ou autrement appelée ivresse des profondeurs, est un phénomène naturel qui entraine des changement d’états comportementaux et physiologiques chez le plongeur assujetti aux lois physiques de la pression. Par l’utilisation de la synthèse et de la prise de son, la pièce propose une exploration des profondeurs obscures jusqu’aux lueurs d’espoir renouées de la surface.

13 octobre 2021
Soirée 3
Bloc_3

1345 Ave. Lalonde, Montréal
Achat de billets
Un billet donne accès aux blocs 1, 2 et 3
Claude Périard
Claude Périard est une artiste multidisciplinaire montréalaise dont le travail est surtout axé sur l’art sonore et la musique. Détentrice d'un baccalauréat en musiques numériques de l'Université de Montréal, elle a fait paraître une douzaine d'albums de musiques pop et expérimentale, conçu des installations sonores et réalilsé des films expérimentaux. Elle est aussi preneuse de son et mixeure pour le cinéma.Programme
Terrains vagues (9’30”)
Terrains vagues (2018) explore trois lieux sonores distincts : 1. Plage blanche, 2. Chambre noire, et 3. Zone grise. La pièce offre un voyage à travers des territoires imaginaires et met en opposition des sons aquatiques avec des sons électroniques, comme métaphore de la ''société liquide''. L'eau est symbole de l'origine du vivant organique, et sa mise en dualité avec les sonorités électroniques évoque l'époque hyper technologique dans laquelle nous vivons. La fonte des glaciers et les inondations à venir nous rappellent le potentiel destructeur de l'eau envers les dispositifs électroniques, bien que, paradoxalement, notre électricité soit produite par l'eau.

Sarah Feldman
Sarah Feldman conçoit des musiques texturales basées sur des rythmes hétérogènes.Sensible, puissant et complexe, son travail trouve sa source dans sa formation en électroacoustique, sa personnalité analytique, et de nombreuses années à jouer de la batterie.
Programme
Grids (12’)
Dans Grids, la synchronisation et la désynchronisation de grilles rythmiques répétitives suggèrent une construction stable et bien définie. À travers cette tension, Feldman essaie de prendre le contrôle de la fragilité et de l'imprévisibilité vertigineuse de l'existence.

Jesse Osborne-Lanthier
Actif depuis 2007, Jesse Osborne-Lanthier est un artiste multidisciplinaire montréalais, basé à Berlin et un musicien qui recourt à des systèmes cognitifs alternatifs à travers ses mixes sonores. Il utilise la musique et l’art comme un substitut et un système d’archivage de ses humeurs, pensées, opinions politiques et intérêts du moment. Le but étant de créer une mémoire abstraite de lui-même avec laquelle il peut interagir, afin de comprendre la corrélation entre lui-même, ses idées et ses identités, autant dans le privé que le public. Il tire profit des technologies et techniques existantes pour créer un langage hybride, tout en se concentrant sur « l’intensité » comme outil d’engagement immersif.Programme *création
NO AGE, KNOW AGE, NEWS AGE MUSIC (15’)
(00:00 - 01:00) I- Flat-min ("old normal"; plan-day)
(01:00 - 02:00) II- Sphere-min (global-day; Earth day)
(02:00 - 03:00) III- Torus-min (cycle-day; recycle-day)
(03:00 - 04:00) IV- Hyperboloid-min ("surreal day")
(04:00 - 05:00) V- Orthogonal-min ("reflection day")
(05:00 - 06:00) VI- Blending-min ("re-cognition day")
(06:00 - 07:00) VII- Normal-min ("new normal day")
(07:00 - 08:00) VIII- Alt-min ("another day")
(08:00 - 09:00) IX- Bland-min ("boring day")
(09:00 - 10:00) X- Xtra-min (day X)
(10:00 - 11:00) XI- Trash-min (garbage day)
(11:00 - 12:00) XII- Color-min (butterfly gardening day)
(12:00 - 13:00) XIII- Slurry-min (day-drinking day)
(13:00 - 14:00) XIV- Silent-min (memorial day)
(14:00 - 15:00) XV- Last-min (End day)
